Déportation
La déportation est l’action d’un pouvoir politique d’obliger une catégorie ou groupe de personnes à quitter son habitat, soit pour l’obliger à s’installer ailleurs, soit pour le retenir dans des camps. Pendant la deuxième guerre mondiale, les victimes des nazis furent déportées vers des camps de concentration et d’extermination.
Selon «Holocaust Memorial Museum of Washington», les nazis et leurs alliés ont dirigé plus de 42.500 camps, ghettos et autres sites de détention, persécution et travail forcé et transit en Europe entre 1933 et 1945. On compte entre 15 et 20 millions de personnes victimes des persécutions nazies et fascistes. Notre territoire de la vallée de la Bidassoa ne fût pas épargné, en effet des habitants d’Hendaye, Irun, Fontarrabie, Baztan et Bortziri furent aussi acheminées vers les camps. 90 personnes furent déportées dont 30 revinrent jamais.
Camps
Les camps de concentration étaient situés en dehors des villes.Les prisonniers étaient déporté(es) pour des raisons, politiques, ethniques ou religieuses et souvent réduits à l’esclavage.
Les camps d’extermination nazis étaient des centres de mise à mort à grande échelle. Pendant la 2éme guerre mondiale les nazis en construisirent plus 15.000.
Heinrich Himmler
Chambre à gaz et crématoires
Les chambres à gaz étaient généralement un dispositif destiné à donner la mort, consistant en une pièce hermétiquement close dans laquelle un gaz toxique ou asphyxiant est introduit.
Les fours crématoires étaient des fours utilisés dans les camps de concentration afin de brûler les cadavres.
Zone Bidassoa et environs
01. Gurs
Le camp de Gurs est un camp d’internement construit en France à Gurs près d’Oloron-Sainte-Marie dans Pyrénées-Atlantiques par le gouvernement d’Édouard Daladier entre le 15 mars et le 25 avril 1939 pour interner les personnes fuyant l’Espagne (Républicains espagnols, gudaris Basques, combattants des Brigades internationales) après la prise de pouvoir du général Franco. A partir de mai 1940, 50 convois de familles juifs y furent déportées. 52 Nations – plus de 60000 Internés. Des républicains espagnols y furent internés jusqu’en 1946 date de sa fermeture.
02. Polo Beyris (Bayonne)
Au début de l’année 1939, le préfet réquisitionne les installations du Polo de Beyris (ancien terrain de Polo). Des dizaines de familles de républicains sont alors entassées dans les écuries et les vestiaires du club de polo. Le 30 septembre 1939, 247 femmes et enfants de combattants républicains sont renvoyés de force en Espagne. Les hommes valides sont transférés dans divers camps d’internement et regroupés en compagnies de travailleurs étrangers destinées à soutenir l’effort de guerre. Le Camp du Polo de Beyris a eu quatre vies: centre d’hébergement des républicains espagnols; Frontstalag 222 (camp de prisonniers coloniaux français); camp de l’Èpuration pour «collaborateurs» et dépôt de prisonniers de guerre allemands. Période d’activité: 1939–1947. Capacité: 10.000.
03. Irandatz (Hendaia)
Qui se souvient à Hendaye qu’il y eut entre 1940 et 1944 un camp d’internement à Irandatz situé en bordure de la route de Béhobie et dont on accédait par la rue Santiago. Il était constitué par une vingtaine de baraques en bois. Le camp d’Irandatz avait été construit par les allemands pour y loger la Division Bleue espagnole. Ensuite il servit de camp pour de nombreux soldats coloniaux (sénégalais, algériens, marocains…) qui furent utilisés comme main d’œuvre au profit des allemands. Après la libération il ne reçoit que des réfugiés espagnols ayant traversé la frontière clandestinement.
04. Irun
Le Camp de concentration d’Irun. Son nom était «Filatures ferroviaires». C’était une usine. Ce camp dépendait de l’ICC (Institut des camps de concentration), il se trouvait à l’emplacement actuel de la morgue d’Irun. Il cessa de fonctionner en 1942. Il y eut d’autres camp à Irun parmi lesquels: Les chocolats Elgorriaga, la tuilerie Landetxa, Porcelaines Bidasoa, Stadium Gal, la Carioca et les Vins Arocena (Behobia) et le pavillon ferroviaire «Pequeña velocidad». Il y a eu certainement d’autres camps.
05. Miranda de Ebro
Le camp de Miranda de Ebro crée en 1937 et maintenu en service jusqu’en 1947 accueillit, en tout, près de 65 000 prisonniers républicains, gudaris, internationalistes polonais, belges, tchéques, réfractaires du STO… L’hendayais Georges Justin Maiz est mort dans ce camp. Pablo Jauregui et Emeterio Oyanguren y furent prisonniers de même que les irunais Manuel Behobide Mancisidor et Manuel Danjou Alcallaga ainsi que le beratar Jose Larraénaga Otegi. L’influence de la Gestapo au camp de Miranda fut très importante, surtout après la visite d’Himmler en 1940. Le camp fut même dirigé pendant un certain temps par un dignitaire nazi, Paul Winzer, sur ordre d’Himmler en 1936, fut envoyé à l’ambassade d’Allemagne à Madrid pour enquêter sur les communistes, les anarchistes et les opposants allemands au nazisme.
Camps de concentration en Europe
06. Auschwitz
Auschwitz , crée en avril 1940, fermé le 27 janvier 1945. Symbole des meurtres de masse. Les déportés étaient service de l’industrie allemande. Les hendayais Emile Delvaille, son épouse Léa, Gustave Faingold et Léon Lévy y furent assassinés.
07. Buchenwald
De 1937 à 1945 250 000 personnes y furent déportées et 56000 y perdirent la vie. Les prisonniers furent massivement utilisés pour le travail obligatoire au profit de la machine de guerre nazie. Les missiles V1 et V2 y furent fabriqués. BMW, Ford, Krupp, Bayer Wolkswagen profitèrent de cette main d’oeuvre esclavagée. Jorge Semprun, Stéphane Hessel y furent déportés.
Prisonniers de la Bidasoa
08. Ravensbruck
Ravensbrück était le plus grand camp de concentration réservé aux femmes. En 1944 une zone fut réservée aux hommes. Julie Carricaburu, Simone Chrisostome et Jacques Hirigoyen y furent déportés ainsi que la beratarra Frantxia Halzuet. Elle travailla à l’usine d’aviation du camp, Neubrandenburg et y décéda.
09. Sachsenhausen
Sachsenhausen, ouvert été 1936. On y déporta plus de 200.000 détenus. Au début, des Tsiganes, homosexuels, juifs et antisociaux. Ensuite de nombreux prisonniers de guerre et réfractaires au STO. Les dépendances du camp étaient situées près des usines d’armes et entreprises telles qu’AEG, Siemens et Heinkel qui utilisèrent la main d’œuvre des camps sans scrupules. Les hendayais Dominique Azcue, Louis Bergeret, Edouard Garcia-Serrano et Noël Lassague y décédèrent.
Prisonniers de la Bidasoa
10. Dachau
Dachau fonctionna de 1933 à 1945. Il fut le premier camp d’internement pour prisonniers politiques. 200000 prisonniers y furent déportés, parmi lesquels 11 hendayais dont 7 périrent: Jérôme Faget, Joseph Artola, Jean Darbonet, Paul Simin, Jean Donnez, Léon Lannepouquet, Dominique Testevin. Le pére Fily, Julien Carricaburu, Robert Courrèges, Jean Gabriel Hobdet survécurent.
11. Mauthausen
Maunthausen, construit en 1939 et libéré le 5 mai 1945 par l’armée américaine. 180 000 déportés y périrent. Parmi eux, les irunais Jose Casal, Enrique Garcia, Francisco Rodriguez et Francisco Martínez. Les irunais Jose Maria Aguirre, Elias Aguilar et Segundo Aranguren; les hendayais Candido Valencia et Jean Gabriel Hondet; Alejandro Elizalde d’Elizondo et Jose Rubio de Bera étaient dans ce camp. Connu comme le camp des Espagnols, la plupart des déportés espagnols y moururent. Au total 5519 personnes victimes du Typhus, la tuberculose, coups, torture, hypothermies, famine, travail dans le camp.
12. Neuengamme
Neuengamme, ouvert en décembre 1938 et libéré le 29 avril 1945. 106 000 déportées et 56 000 tués (52%). Des expériences scientifiques sont menées sur des cobayes humains. Parmi eux, feu Victor Garcia-Serrano (Bera), Tomas Zubizarreta, Carlos Lecuona, Jose Martiarena, d’Irun et Clemente Sagarzazu de Hondarribia. Felipe Sansiñena. Les prisonniers de Neuengamme ont travaillé comme main-d’œuvre bon marché dans la fabrication de briques, dans la canalisation de l’Elbe et ont été utilisés pour des expériences scientifiques pour obtenir des médicaments contre le typhus et la tuberculose.
13. Vernet d´Ariegé
Crée en 1939 à initialement pour interner les républicains espagnols. Deviendra un camp de réfugiés étrangers, d’intellectuels antifascistes et des membres des Brigades internationales rejoignent le Vernet de Ariège. Au total, 40000 personnes de 58 nationalités différentes ont été emprisonnées. En juin 1944, les derniers internés sont évacués et déportés à Dachau. L’irunais Ramon Zuazo del Puerto réussit à s’évader du “train fantôme”.
Naziekin kolaboratu zuten enpresak
La machine de destruction nazie n’aurait jamais pu fonctionner sans les complaisances et l’aide de partenaires industriels. Ainsi, en Allemagne et dans les pays conquis, certaines entreprises ont adhéré au régime hitlérien, soit par idéologie, soit par intérêt économique, soit les deux.
Bidasotarrak
90 personnes du bassin de la Bidasoa furent déportées dans les camps nazis. La plupart d’entre eux restèrent prisonniers dans les camps jusqu’à la libération des alliés. 55 d’entre eux étaient hendayais, 21 d’Irun, 5 de Bera, 2 de Etxalar, 3 d’Hondarribia et 4 de Baztan. 30 d’entre eux ne revirent jamais.
Baztan | |||
Astiasuain | Zarra | Ignacio | Dachau |
Elizalde | Iribarren | Alejandro | Mauthausen |
Lazcano* | Cía | Pascual | Dachau / Flossenbürg |
Lizarraga | Echepare | Martin | Sachsenhausen |
Bera | |||
Alli | Ferrero | Eugenio | Buchenwald |
Clemente | - | Antonio | Buchenwald / Flossenbürg |
Garcia Serrano | Retegui | Victo | Neuengamme |
Halzuet (Usandizaga)* | Alzate | Francisca (Frantxia) | Ravensbrück / Neubrandenbur |
Rubio | Delgado | Jose | Mauthausen / Dachau / Buchenwald |
Etxalar | |||
Anglade | - | Luis | Flossenbürg |
Sansiñena* | Iribarren | Felipe | Neuengamme / Hannover - Stöcken / Stutthof |
Hendaia | |||
Alzuri | Larrechea | Guillermo | Buchenwald |
Arruabarrena | - | Michel | Sachsenhausen |
Artola* | - | Joseph | Dachau (Allach) |
Azcue | - | Dominique | Buchenwald / Sachsenhausen |
Ballorca | - | Bruno | Sachsenhausen |
Bergeret* | - | Louis, Bertrand | Sachsenhausen |
Bretaud* | - | Maurice | Buchenwald - Dora |
Busto* | Oca | Mariano | Buchenwald |
Carricaburu | - | Julien | Dachau (Allach) / Sachsenhausen |
Chrisostome | - | Simone | Ravensbruck /Neubranderburg |
Courrèges* | - | Robert | Dachau / |
Daguerre | - | Jean Louis | Freiburg-im-Breisgau / Gross Rosen |
Darbouet* | - | Jean | Dachau / Hersbruck |
Delvaille* | - | Émile | Auschwitz |
Delvaille* | - | Léa | Auschwitz |
Donnez* | - | Jean | Dachau / Hersbruck |
Echeveste | - | Jean Antoine | Postdam |
Faget* | - | Jérôme | Dachau |
Faingold* | - | Gustave | Auschwitz |
Feuillade* | - | Jean Edouard | Forteresse de Siegburg |
Fily | - | Joseph | Dachau |
Fontales | - | Antoine | Mauthausen |
Galtier* | - | André | Köln / Buchenwald |
Garayo* | - | Angel Louis | Sachsenhausen |
Garayo | - | Eugène | Buchenwald |
Garcia Serrano* | - | Edouard | Sachsenhausen |
Gastesi | - | Ignace/Paul | Sachsenhausen |
Haramboure | - | Georges | Buchenwald |
Hondet | - | Jean-Gabriel | Mauthausen / Dachau / Buchenwald |
Humbert | - | Henri | Buchenwald - Dora |
Irigoyen | - | Jacques | Sachsenhausen / Ravensbruck |
Laclau | - | Jean - Louis | Buchenwald |
Lafitte* | - | Albert | Buchenwald |
Lafitte | - | Robert | Sachsenhausen |
Lafon | - | Jean Gerard | Sachsenhausen |
Lannepouquet* | - | Léon | Dachau |
Lassague* | - | Noël | Sachsenhausen |
Lecuona* | - | Buchenwald | |
Levy | Bultinet | Léon | Auschwitz |
Maiz | - | Georges Justin | Miranda de Ebro |
Mansan | - | Pierre | Lansberg-Lech |
Masiques | - | Mariano | Buchenwald |
Mendoza | Bello | Francisco | Mauthausen |
Michelena | - | Jean | Buchenwald |
Mir | - | Martin | Buchenwald-Dora |
Nieto | - | Eléodore dit Elie | Sachsenhausen |
Pastor | - | François | Sachsenhausen |
Peyrelongue | - | René | Sachsenhausen |
Peyresaubes* | - | Dominique | Neue Bremm / Buchenwald |
Riviere | - | Louis | Sachsenhausen |
Simon* | - | Paul | Dachau |
Testavin* | - | Dominique | Dachau / Hersbruck |
Valencia | - | Candido | Mauthausen |
Hondarribia | |||
Albistur | Sagarzazu | Eduardo | Bergen-Belsen |
Aguilar | Mendizabal | Francisco | Sachsenhausen / Buchenwald |
Sagarzazu | Agirre | Clemente | Fallersleben - Laagberg / Wöbbelin |
Irun | |||
Aguilar | Olmo | Elias | Mauthausen |
Aguirre | Salaberria | Jose Maria | Mauthausen |
Alzuri | Larrechea | Jose | Buchenwald |
Aranguren | Arrizabalaga | Segundo | Mauthausen |
Berbel | Hita | Antonio | Buchenwald |
Casal* | Añorga | José | Mauthausen / Gusen |
Dupain | Muguruza | Luis | Buchenwald |
García | De Diego | Pedro | Freiburg - IM - Breisgau |
García* | Pérez | Enrique | Mauthausen / Gusen |
Hazen | - | Juan | Buchenwald |
Huerta | Otaegi edo Echeverria | Santiago | Buchenwald |
Lecuona | Recarte | Carlos | Neuengamme |
Martiarena | - | José | Neuengamme |
Martínez* | Eizaguirre | Francisco | Mauthausen / Gusen |
Martínez | - | Félix | Freiburg - IM - Breisgau |
Michelena | - | Manuel | Buchenwald |
Michelena | - | Martín | Buchenwald |
Retegui* | Etcheverria | Vicente | Buchenwald / Flossenbürg |
Rodríguez | García | Francisco | Mauthausen / Gusen |
Zuazo | Del Puerto | Ramón | Camp de Vernet |
Zubizarreta* | Lazcano | Tomas | Neuengamme / Bremen - Farge |
*Mort en camp de concentration
Certain cases
Frantxia Halzuet Alzate
Née le 28 août 1908 et décédée dans le camp de concentration de Neubrandenburg (Ravensbrûck) le 12 avril 1945. La ferme Bidegain Berri dans laquelle il vécut fût le dernier refuge du réseau “Comète” avant de passer la frontière. Le 15 janvier 1943, elle est arrêtée et internée à Ravensbrück où elle est morte. Le voyage en train depuis le fort de Romainville l’a fait avec l’Hendayaise Simone Chrisostome Vilalta. À leurs côtés se trouvait la Polonaise Esther Zilberberg (alias Estoucha) qui combattit sur le front d’Irun.
Tomas Zubizarreta Lazcano
Né à Zumaia le 15 avril 1907, mort au camp de concentration de Bergen-Belsen le 10 février 1945. Militant du parti communiste d’Irun et partenaire d’Orosia Ordoki. Les deux furent condamnés à mort. Il quitta le Pays Basque en 1938 et intégra la résistance pendant la deuxième guerre mondiale. Arrêté en mai 1944 et déporté à Neuengamme ou il décéda.
Clemente Sagarzazu Agirre
Né le 16 janvier 1915 à Hondarribia. Il fut le gérant du «Bar du Fronton» qui fut le lieu de rendezvous des réfugiés et membres du réseau Comète pendant la guerre. Clemente fut aussi membre du réseau bordelais Loupiac à partir de février 1943. Ce réseau fonctionna jusqu’à avril 1944 pour aider les parachutages alliés et aider les soldats alliés à s’évader. Était en Compiègne, Neuengamme, Fallersleben y Wöbbelin. Ils voulurent l’incinérer vivant, mais un médecin substitua son corps avec un cadavre. Il fut libéré de Wöbbelin le 2 mai 1945.
Victor Garcia-Serrano Retegui
Né le 23 août 1916. Edouard Garcia Serrano fut le plus jeune déporté hendayais (14 ans). Transféré au camp de Gurs (Oloron). En 1944 fut déporté au camp de Neuengamme. Il travailla pour Volkswagen, Deutsche Bau AG, réduit à l’esclavage. Probablement mort à Ravensburg, informations non vérifiable.
Felipe Sansiñena Iribarren
Né le 12 décembre 1904 à Etxalar, mort le 28 février 1945 au camp de concentration de Neuengamme. Fut transféré dans la zone Accumulatoren-Fabrik où il travailla littéralement réduit en esclavage comme 1500 autres prisonniers.
Henry (Dominique) Peyresaubes
Né le 26 février 1897 à Hendaye. Agent SNCF, membre du réseau de renseignement militaire Belge MARC. Arrêté sur dénonciation le 6 mai 1943 et déporté à Buchenwald. Mort le 26 octobre 1943 à Buchenwald. Le grade de sous-lieutenant lui fut attribué pour son comportement dans la résistance.
Mariage Delvaille
Les époux Emile et Léa Delvaille, tenaient la boutique “Modern Tailor” à Hendaye. Le 17 mars 1943 ils furent arrêtés par la gestapo car ils ne portaient pas l’étoile jaune. Un policier hendayais assista à l’arrestation. Transférés au fort du Hâ de Bordeaux et au camp de Mérignac, ils furent déportés à Auschwitz le 25 novembre 1943, gazés et brûlés le 7 décembre 1943.
Jose Maria Aguirre Salaberria
Né à Markina en 1919, arriva à Irun a l’age de 3 ans. Avec 17 ans il rejoignit son père (Doroteo Aguirre Astigarraga) et le bataillon basque d’artillerie à Sant Feliu de Guixols, Catalogne. Après la guerre d’Espagne, travailla sur la ligne Maginot. Arrêté par les allemands, il fut prisonnier dans le secteur de Mauthausen pendant 4 ans et demi jusqu’à la libération du camp par les américains le 5 mai 1945. Véut à Palma de Majorque jusqu’à son décès le 6 septembre 2009.
Jose Rubio Delgado
Né le 28 avril 1917 à La Corogne. Carabinier, il fut destiné à Bera en 1935. Il combattit à Irun jusqu’à la chute de la ville. Il fut transféré au camp de Saint Cyprien et le 28 avril 1941 sur ordre de Vichy déporté à Mauthausen. Ensuite à Dachau et à Buchenwald. Libéré par les américains le 16 avril 1945. Décédé le 3 juillet 1992 à Gironella, Barcelone.
Comment s'est passée une journée à Mauthausen?
"À midi, on nous donnait une fricassée et nous travaillions jusqu' à la nuit. Alors ils passaient la liste. Cinq personnes qui distribuaient un peu de café et 300 grammes de pain. On se couchait à 10 heures. Nous dormions par terre et nous n' avions qu' une couverture pour deux personnes."
Dans le numéro 66 de la revue El VILATA, une partie de l' interview de Xavier Tornafoch sur José Rubio.
Segundo Aranguren Arrizabalaga
Né à Donostia le 2 mai 1908, il vécut rue Santiago à Irun. Pompier de profession. Déporté le 21 août 1940 à Mauthausen et libéré le 15 mai 1945.
Jérôme Faget
Il est né à Hendaye le 30 septembre 1883 et est mort à Dachau en 1945 après avoir été arrêté en 1944 pour avoir participé à la résistance. Membre de la CGT, il travaille dans la compagnie de chemin de fer dont il est licencié en 1920 et réintégré en 1936. Il a été secrétaire du Parti Socialiste, conseiller et adjoint au maire du conseil municipal de Hendaye dans plusieurs législatures et directeur de la Ligue des droits de l’homme.
Simone Chrisostome
Né à Hendaye le 10 décembre 1923. Elle était couturière de profession. Arrêtée le 2 avril 1943 et déportée au camp de Ravensbruck en fin août 1943. Elle fit le voyage avec Frantxia Halzuet. Elle est décédée le 1er janvier 2021.
Sources
Faget, M., Peyrelongue, A., Harté, R. eta Serres, J. 1941-1944. Le document Mémorial de la Déportation. Les Hendayais déportés dans les camps nazis.
United States Holocaust Memorial Museum. Cómo se documento la cantidad de victimas del holocausto y la persecución nazi.
Dario Brenman. La izquierda diario (2016). El apoyo de las grandes corporaciones a Hitler.
Wikipedia.org. Anexo: Campos de concentración nazis.
Wikimedia Commons. Bundesarchiv.
Gogora Insitutua. Etxahun Galparsoro eta Josu Chueca. Euskaldunen Deportazioa Hirugarren Reicheko esparruetara.
Deportados.es. La responsabilidad franquista.
Euskal Memoriala. Kontzentrazio esparruetara deportaturiko euskaldunak.
Clara Walther. Deusche Welle (2013). Nazis mantuvieron 42.500 campos de concentración.
Ana García Santamarría. Antzina, 2016ko abendua, 4. 31. Republicanos de Navarra, Gipuzkoa, Alava, y Bizkaia en campos de concentracion nazis: Los olvidados.
Yad Vashem. El comienzo de la “solución final”.
Yad Vashem. La deportación a los campos de exterminio.
Benito Bermejo eta Sandra Checa. Espainiako Kultura Ministerioa (2006). Libro Memorial. Españoles deportados a los campos nazis (1940-1945).
- BOE Núm. 190 Viernes 9 de agosto de 2019.
- Deportados.es. Empresarios: complicés necesarios.
Yad Vashem. El campo de exterminio de Auschwitz-Birkenau.
- Etat des déportés par Gérard Lafon.
Jose Rubio Delgado. Berako Udala. Errepublikako Karabinero bat Mathausen-en.